Néon à la maison rouge (concours inside)

Il y a 10 jours je me suis fait un petit kiff : j’ai posé ma matinée pour profiter d’une expo.
(vive les RTT!)

C’est la première fois que je m’accorde ce genre de parenthèse et je dois dire que j’y penserais plus souvent à l’avenir parce que c’était vraiment très appréciable.

Il faut dire que ce jour là, les circonstances étaient un peu particulières puisque j’étais invitée par l’équipe de la maison rouge à une visite privée de leur nouvelle exposition « Néon : who’s afraid of red, yellow and blue ? ».

Pendant 2 heures, en compagnie de 4 autres blogueurs, j’ai donc pu découvrir les installations lumineuses dans les différentes salles du musée encore fermé au public ; avec en prime le commissaire de l’exposition, David Rosenberg himself pour nous guider et nous raconter avec passion l’arrivée du NEON dans le paysage artistique.

Pour la petite histoire, le NEON appartient à la famille des lumières froides et a été inventé en 1910 par un certain Georges Claude, inventeur, chercheur et homme d’affaire français.
(qui détestait Edison, l’inventeur de la lampe filamentaire)(qui -contrairement au néon- est une lumière chaude, avec donc une très forte déperdition d’énergie et qui est donc de moins en moins utilisée aujourd’hui)(mais on s’égare)

Lorsqu’il est enfermé dans un tube et soumis à une décharge électrique, le gaz néon libère une couleur rouge. Les autres couleurs sont en fait produites par d’autres gaz : l’hélium pour le jaune, le mercure pour le bleu, l’argon pour le violet..
Mais le terme « néon » est utilisé par extension pour ce type de lampe, quelque soit le gaz utilisé.

La première enseigne en néon fit son apparition il y a 100 ans, en 1912, chez un barbier parisien.
Entre les années 10 et 30, c’est avant tout la publicité et la ville qui s’empare du néon, on en voit dans toutes les grandes capitales.

A partir du milieu des années 30 et jusque dans les années 50, des artistes comme Zdenëk Pesanek, Gyula Kosice, Lucio Fontana, commencent à s’y intéresser et à le considérer en tant que matériaux à travailler. Mais cela reste encore isolé.

C’est vraiment à partir des années 60 que le néon se développe dans le champ de l’art.

« La lumière parle » à travers toute l’exposition qui rassemble des œuvres d’artistes de générations et d’origines différentes.

Elles ont été empruntées aux artistes, galeristes et collectionneurs pour ainsi former la toute première exposition internationale consacrée au néon.

Les installations sont assez remarquables d’ailleurs car (évidemment) ce medium a besoin d’électricité pour fonctionner, les branchements sont donc à la vue et à la portée des visiteurs.
On peut donc imaginer les contraintes que cela induit même s’il faut bien avouer qu’on les oublie complètement une fois devant.

Salle après salle, on découvre donc des œuvres de toutes formes, allumées, reflétées, en mouvement..
Avec certaines on peut même interagir en pilotant un éclairage à l’aide d’une pédale ou en entrant de tout son corps dans la lumière..

Nous avions pour ainsi dire l’expo pour nous seuls, j’en ai donc profité pour faire des dizaines et des dizaines de photos.

Inutile de vous dire qu’il m’a fallut du temps pour sélectionner celles que je vous présente ici.
Il y en reste certes beaucoup mais il s’agit là d’un échantillon assez représentatif de la diversité des œuvres présentées.

Pour chaque œuvre photographiée, j’ai pris le temps d’ajouter un petit extrait du descriptif présenté dans le guide de l’expo de la maison rouge.

Vous pouvez tout retrouver sur mon ALBUM FLICKR.
Ou cliquer sur chaque photo pour découvrir le nom de l’artiste et avoir une petite explication plus ou moins succincte sur son travail.

Et donc comme je l’indique dans le titre, la maison rouge m’a proposé de vous faire gagner une invitation pour deux personnes pour aller découvrir à votre tour l’exposition « Néon : who’s afraid of red, yellow and blue ? ».

Si vous êtes intéressés, laissez-moi juste un petit commentaire avant lundi soir minuit.